Mondorge parle Conseil général

C'est agréable au bout de tant d’années d’opposi- tion d’être aux responsabilités ? Avez-vous l’im- pression de connaitre une nouvelle vie politique ?
- C’est très différent. Ce qu’il faut que vous sachiez c’est que je n’ai jamais eu aucune ambition ou aucun positionnement politique pour m’amener aux fonctions que j’occupe à l’heure actuelle. Mon chemin est un chemin associatif qui s’est transformé en chemin politique. L’associatif a ses limites et à un moment donné, il faut pouvoir porter les projets sur le plan politique et notamment au niveau municipal. Après quatre présences sur des listes municipales, j’ai eu le plaisir de nous voir élus en 2008, et je me suis retrouvé brutalement après trois candidatures aux cantonales et quatre candida- tures aux municipales, dans des fonctions d’exécutif, que ce soit au niveau de la mairie comme au niveau de la Communauté d’agglomération. Trois années plus tard, nous avons aussi fait basculer le Conseil général et je me suis retrouvé dans des positions d’exécutif au Conseil général. Le mot « agréable » n’est pas celui que j’emploierais, mais c’est passionnant. Quand on est dans une opposition municipale, on pense avoir un certain nombre de visions et d’informations sur ce qui se passe. En fait, on en a très peu... Lorsqu’on arrive en position d’exécutif, les cho- ses changent complètement. D’abord, on a les responsabi- lités, mais on a aussi le pou- voir de faire évoluer les cho- ses lorsqu’on le fait en équipe. C’est ce que nous faisons à Anglet avec Jean Espilondo et autour de lui avec Jean-Pierre Voisin et Robert Lagareste qui étaient deux anciennes têtes de liste aux municipales. Nous travaillons dans un projet qui est construit depuis longtemps. C’est vrai que c’est très agréable.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le N°1011 de La Semaine du Pays Basque, disponible en kiosques