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Itxassou accueille Nicolas Sarkozy

Publié le 01/03/2012, dans Politique | par La Semaine du Pays basque
Itxassou accueille Nicolas Sarkozy

POLITIQUE ... Le président-candidat était en campagne au Pays Basque jeudi. Une visite pour le moins... pimentée.


Serait-ce Michèle Alliot-Marie qui a choisi la ferme Saint-Esteven pour la visite de Nicolas Sarkozy au Pays Basque, ce jeudi ? Puisqu'elle était présente lors des vœux de Roger Gamoy, maire d'Itxassou, la désormais députée de la VIe circonscription et ancienne ministre avait peut-être retenu, dans un coin de sa tête, le nom de Christine, cette productrice, médaille de bronze pour son piment au salon de l'agriculture 2011 : elle avait reçue pour cela la médaille de la commune. Si c'est le cas, MAM pourrait bien se faire tirer les oreilles, puisque la dite Christine n'a pas manqué de franchise ...c'est le moins qu'on puisse dire- envers le président-candidat. "Nous allons commencer par visiter notre élevage bovin, qui ne nous rapporte pas un centime, a-t-elle lancé au début, avant d'enchaîner sur toutes les difficultés auxquelles elle et son mari sont confrontés. "La loi française fait qu'on ne peut même plus faire travailler les gens de la famille sur l'exploitation". "Ah bon ? a répondu Nicolas Sarkozy. Et bien il faudra m'expliquer ça. Ce que je sais, moi, c'est que l'année dernière, vous avez payé des cotisations sur les emplois saisonniers. Cette année, vous n'en payez plus." "Moins, en tous cas". "Non, plus du tout." Bonne ambiance. Suite du dialogue de sourds : "On travaille beaucoup, les 35 heures, on ne connaît pas. Et ça nous rapporte rien." "Et les gens qui ne travaillent pas et gagnent de l'argent, ça ne vous énerve pas ?" interroge Nicolas Sarkozy. "Enfin, ne dîtes pas que vous n'avez rien, a-t-il poursuivi. Vous être propriétaire de 35 hectares, ce n'est pas rien ! Moi, je ne le suis pas !" "Oui, mais vous avez autre chose sur votre compte en banque, je veux bien échanger." Quant à l'oubli dont sont victimes nos agriculteurs, pas de risque pour Nicolas Sarkozy : "Avec un tempérament pareil, comment voulez-vous qu'on vous oublie ?"


Travail, tradition et modernité
Bref, la visite de la ferme Saint-Esteven n'a pas été de tout repos pour le candidat de l'UMP, qui a patiemment attendu la petite collation de fin de visite, en gardant son sourire aux lèvres. Ce fut l'occasion, pour Michèle Alliot-Marie et autres élus locaux, de lui remettre un makila d'honneur fabriqué par la famille Ainciart-Bergara. Jamais un makila n'avait été fait en si peu de temps : la commande a été passée en début de semaine. L'occasion surtout, pour Nicolas Sarkozy, de redire son grand respect du monde agricole, qui "allie travail, tradition et modernité, ce qui pourrait servir d'exemple à tout le monde." Etonnant, cependant, d'avoir choisi de venir rendre visite aux agriculteurs basques précisemment le jour où ceux-ci étaient mis à l'honneur... à Paris, au salon de l'agriculture. Sans doute le candidat de l'UMP a-t-il préféré être sur le terrain plutôt que de passer neuf heures porte de Versailles comme François Hollande. Tout est question de communication.

Questions basques
Nicolas Sarkozy n'aura en revanche pas eu à répondre aux jeunes proches de Segi présents sur place et efficacement repoussés par les forces de l'ordre venues en nombre. Les insultes ont volé, ainsi que quelques fumigènes, et quelques interpellations ont eu lieu. Le président-candidat aura tout de même pris le temps de s'exprimer sur certains sujets sensibles d'ici : en ce qui concerne la création d'une collectivité territoriale Pays Basque, "il faudra qu'elle soit réclamée par la majorité des élus locaux, que cela se fasse dans le cadre de la République française, qui n'est pas contre les identités fortes, au contraire, et sans violence." Sur le sujet ETA, Nicolas Sarkozy s'est réjoui du processus de paix en cours car il associe "fermeté et main tendue". Autre thème abordé : celui du rapprochement des prisonniers basques de leur famille : "J'y suis favorable, sur le principe, car on punit une personne mais pas sa famille." Dernière question posée : "Pourquoi êtes-vous venu en Pays basque et à Itxassou ?" "Parce que j'aime ce lieu, parce qu'on y vit une agriculture de montagne compliquée et exemplaire." "Et parce qu'Itxassou est le plus beau village du Pays Basque" s'est permis d'ajouter le maire Roger Gamoy, pas peu fier d'accueillir chez lui le président de la République.


Nicolas Sarkozy a ensuite pris la route de Bayonne où il a visité le centre historique, avant de s'envoler pour Bruxelles. Ici, chacun est déjà revenu à ses moutons.

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2 COMMENTAIRES »
Par Yannick Malfaisant
Le 03/03/2012 à 11h50
C'est le peuple de Bayonne dans sa diversité qui a accueilli Sarkozy(le fils de Hongrois qui pourtant n'aime pas les étrangers) et non seulement les Basque. Pas facile de rencontrer les vrais gens, mal triés par l'UMP local, des citoyens lambda venus juste dire qu'ils étaient pas content de voir les riches se gaver et eux/nous toujours plus ramer pour tenir la tête hors de l'eau. Fallait les entendre les UMP locaux, des bourgeoises permanentées, hurler leur colère, inviter les flics à frapper fort sur la canaille et qui ensuite comme Brisson donnaient des leçons de démocratie...le droit de défiler, manifester, hurler crier existe toujours dans notre pays? Rassurez moi! Le président n'a récolté que la tempête qu'il s'évertue à semer depuis 5 ans, il divise les français, ignore les minorités culturelles, et à Bayonne nous étions tous unis pour l'éjecter! Aupa gora gu!
Par yannick faisant
Le 01/03/2012 à 20h03
c'est une honte ce comportement d'une certaine minoritée de separatiste basque qui foute la merde et qui on mis des familles avec des enfants en danger c'est inadmissible méme ci je ne suis certainement pas pour l' UMP on na fait notre boulo de sevice d'ordre et que certain vont dormir sous les verous et domage qu'on na pas plus de pouvoir dans des condition pareille on devrait avoir le droit d'envoyer les fouteurs de trouble à l'hopital pendant un bon bout de temp / //une création d'emeute ce fait avec un certain respect d'une population ou il y avait des couples avec des enfant m'est ca c'est bien terminer avec une bonne partie sous les verrous ce soir qui seron traduit devant le tribunal : et quand au pecor itxassou qui dise ne rien gagnée et bien j'espere que les inspecteur du fisc vont leur éplucher leur compta et il risque d'avoir peut étre des surprise
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