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Le sous-préfet démarre fort !

Publié le 07/03/2013, dans Politique | par Propos recueillis par Jean Philippe Ségot
Le sous-préfet démarre fort !

On dit que dans une carrière de sous-préfet, la nomination à Bayonne est toujours quelque chose d’exceptionnel. Où étiez- vous quand vous l’avez appris ? Ça s’est passé dans quelles circonstances ?

Objectivement, ça a été une très bonne nouvelle parce que, tout d’abord, le poste de Bayonne est un beau poste, c’est comme une promotion. Pour moi ça en était une, en tout cas. C’est un poste qui fait partie de ceux qui ont une excellente réputation par rapport à la carrière. On dit qu’il peut vous assurer peu ou prou une évolution de grande qualité. Et en même temps, on sait que l’environnement du poste est exceptionnel avec ses paysages, le mode de vie, les hommes et les femmes qui l’habitent, la manière dont les gens vivent dans ce territoire et puis la mer, la montagne... Tout ce qui fait le charme du Pays basque ! Quand on vous apprend que vous êtes nommé à Bayonne, c’est à plusieurs titres une très bonne nouvelle. Peut-être que tout le monde ne partage pas cet avis, mais pour moi c’était véritablement une très bonne nouvelle. Comment je l’ai appris ? Chez nous, c’est très particulier parce que nous avons un mode de nomination qui se fait avec une procédure un peu complexe, généralement que l’on ne connaît pas. Et puis il y a une procédure qui est publique avec la parution au Journal officiel. Je savais que c’était dans les tuyaux, mais je n’ai pu le savoir à coup sûr que 48 heu- res avant que ça ne paraisse au Journal officiel.

On dit qu’à Bayonne, il ne faut surtout pas devenir un préfet bis, c’est-à-dire un préfet du Pays basque. On en prend conscience très vite ?

C’est une règle dans notre fonction de sous-préfet : nous sommes sous-préfet et non le préfet. Nous nous inscrivons dans un système hiérarchique dans lequel la loyauté envers le préfet est une condition essentielle et indispensable de la fonction, encore plus quand on est dans un arrondissement comme Bayonne qui se trouve assez bien placé dans la hiérarchie des postes et surtout dans un département bipolaire, avec Pau et Bayonne qui sont assez éloignés l’un de l’autre dans des territoires et qui ont une histoire différente et une culture assez marquée. La « tentation de l’autonomie » pourrait donc y être plus forte, mais à titre personnel, c’est quelque chose qui ne risque pas de m’arriver. C’est une de mes qualités, la loyauté à l’égard de celui auprès duquel je suis placé et bien sûr vis-à- vis du gouvernement dont je suis l’un des représentants sous l’autorité du préfet. Je n’ai pas choisi le corps préfectoral à la sortie de l’ENA par hasard, mais parce que j’en connaissais les règles et les contraintes. Cette règle de la loyauté à l’égard du pouvoir hiérarchique est pour moi indispensable et essentielle. Ça ne me viendrait pas à l’esprit de la transgresser.
 

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans Le N°1012 de La Semaine du Pays Basque, disponible dans vos kiosques

1 COMMENTAIRE »
Par jean claude cosson
Le 07/03/2013 à 17h40
soyez le bien venu chez nous
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